Entre la peur d’ébranler la famille durant l’épreuve du décès d’un être cher et les impayés s’il y en a de son locataire, faire face au décès d’un locataire de logement n’est jamais facile pour un bailleur. Et que va devenir le mobilier si ces héritiers refusent la succession ?
À la mort du locataire, il convient de déterminer le type de contrat de location auquel il s’est engagé. Le type de location en effet peut être meublé ou vide et les dispositions administratives menées varient suivant les deux cas. Pour la location vide, le locataire a obligatoirement installé son propre mobilier et en cas de décès, les héritiers doivent vider le logement et déménager le mobilier du défunt dès l’ouverture de la succession et la connaissance de la quote part des héritiers. Mais il arrive que ces héritiers refusent la succession.
Lorsque le défunt a trop de passifs, il ne laisse que des dettes aux héritiers. Non obligatoirement tenus de payer les engagements du défunt, les légataires choisissent de renoncer au maigre héritage : le mobilier du défunt demeurant ainsi stocké dans le logement de location, c’est au possesseur de prendre les mesures indispensables pour libérer la place.
Effectivement, le propriétaire du logement mis en location ne peut ni ravoir son logement ni le relouer sans formuler une requête auprès d’autorités compétentes :